Les opposants à la mission ont fait valoir que la constitution de 2010 n’envisageait pas le déploiement d’officiers de police dans des missions à l’extérieur du pays, ce qui rendait cette décision inconstitutionnelle.
Quelques heures avant la décision du Tribunal, l’Assemblée nationale du Kenya a approuvé le déploiement de 1 000 policiers en Haïti, pour aider le pays à combattre les gangs violents et à rétablir l’ordre démocratique.
Le ministère de l’Intérieur du Kenya prévoit par ailleurs d’envoyer une autre équipe en Haïti au cours du mois de novembre, mais d’aucuns se demandent si la décision de la Cour suprême kenyane ne va pas continuer à affecter la mise en œuvre et l’opérationnalisation de la mission.
Le Chili, la Jamaïque, la Grenade, le Burundi, le Tchad, le Nigéria et Maurice font partie des pays qui ont confirmé le déploiement de leurs officiers en Haïti, selon ce qu’a fait savoir le ministre kényan de l’intérieur.