La commémoration le lundi 17 octobre 2022, du 216eanniversaire de l’assassinat du père fondateur de la nation haïtienne, Jean Jacques Dessalines a été marquée par le dépôt d’une gerbe de fleurs au Musée du panthéon national, à la mémoire de l’Empereur. Le premier ministre Ariel Henry était accompagné pour l’occasion notamment du ministre de la Défense, Dr Enold Joseph, du ministre de l’Intérieur, Liszt Quitel, du ministre de la justice, Bertho Dorcé, du commandant des Forces Armées d’Haïti, le lieutenant-général Jodel Lessage et du commandant en chef de la PNH, Frantz Elbe
Pas de grande cérémonie officielle, ni de discours. C’est sur twitter que le chef du gouvernement s’est exprimé. Il a invité les haïtiens à « tourner les pages d’une histoire empreinte de division pour ouvrir, d’une main déterminée et sincère, les portes d’un avenir de paix, du vivre-ensemble et de la solidarité.
« Nous avons trop longtemps perpétué cette haine implacable qui entache notre quotidien. Notre Haïti d’aujourd’hui, ce n’était pas celle rêvée par Dessalines. Nous avons assassiné ses rêves, ses visions et ses convictions. Mais, le pays doit changer. Haïti ne mourra pas. Haïti, c’est notre pays », a écrit Ariel Henry.
« 216 ans après, nous nous cherchons dans le couloir sombre de la division, avec une torche qui crépite l’espoir et la réconciliation. 216 ans après l’assassinat du fondateur de la nation, nous sommes encore à la recherche d’une certaine stabilité politique, condition indispensable au progrès économique et social de notre nation. Nous devons combattre cet esprit d’intolérance pour le substituer au dialogue et aux principes républicains appelés à guider nos pas », a indiqué le premier ministre.
Ariel Henry a souligné la nécessité pour les haïtiens de travailler, au nom de notre mère-patrie, pour une Haïti unie, laborieuse, confiante et forte. « Ce combat pour le salut doit être suscité, une fois de plus, par la flamme de la foi, de l’entraide, de l’union et de la fraternité. C’est cette flamme qui doit inspirer le pays tout entier. C’est cette même flamme qui inspirera, au nom de l’avenir, comme par le passé, l’âme de notre Haïti éternelle”, a conclu le chef du gouvernement. .
