Actualité à la une du 1er Octobre 2024
Le Conseil de sécurité des Nations-unies a prorogé hier pour un an, jusqu’au 2 octobre 2025 l’autorisation donnée aux États membres de déployer la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti. La résolution 2751 y relative présentée par les Etats-Unis et l’Equateur a été approuvée à l’unanimité.
Les représentants des Etats-Unis et de l’Equateur se sont félicités du vote mais ont réitéré la nécessité de transformer la mission en une opération de maintien de la paix des Nations Unies. Ils ont appelé à des contributions volontaires de toute urgence pour la MMAS.
La démarche visant à transformer la MASS a échoué en raison de l’opposition de la Chine et de la Russie. Leurs représentants ont, au terme du vote de la résolution, affirmé que les conditions ne sont pas réunies pour une mission de maintien de la paix de l’ONU en Haïti.
L’ambassadeur d’Haïti auprès des Nations Unies, Antonio Rodrigue, a salué le renouvellement du mandat de la mission multinationale, affirmant qu’elle avait démontré son efficacité en rétablissant la sécurité dans des zones auparavant contrôlées par des bandes armées alors que la situation sécuritaire reste extrêmement critique dans la capitale.
Déjà sanctionnés par les Etats-Unis, l’ex-député Victor Prophane et le chef du gang « gran grif » de Savien, Luckson Elan, ont été ajoutés sur la liste des personnes sanctionnées par le Conseil de sécurité de l’ONU. La décision a été adoptée le 27 septembre dernier.
Le RNDDH dénonce une nouvelle fois les agissements du commissaire du gouvernement de Miragoâne Jean Ernest Muscadin qui exécute sans aucune autre forme de procès des individus présentés comme des bandits. De tels agissements ne doivent pas être tolérés par les autorités centrales, selon la responsable de programme du RNDDH, Marie Rosie Auguste Ducéna. Elle leur demande de sévir contre le chef du parquet de Miragoâne.
La POHDH rejette d’un revers de main la composition de la Commission Vérité, Justice et Réparations créée par le conseil présidentiel de transition. Trois des sept membres de la CVJR sont membres ou sympathisants du PHTK, dénonce la plateforme haïtienne de défense des droits humains.
Le Conseil présidentiel de transition et le gouvernement sont mal embarqués dans le processus électoral, selon Me Jacquenet Oxilus. La mise en place du CEP de 7 membres risque de décrédibiliser le processus électoral prévient le professeur de droit public.
Rentrée des classes ce mardi 1er Octobre 2024 en Haïti sur fond de crise sécuritaire et sociale. Le calendrier scolaire prévoit 188 jours de classe.