Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de l’Office National d’Administration Vieillesse d’encourager la culture entrepreunariale chez les femmes haïtiennes surtout celles qui sont issues des milieux défavorisés. Cet argent alloué sous la forme d’un prêt doit être remboursé à un taux d’intérêt préférentiel de 1% sur une période allant de 6 à 12 mois.
Le programme ONA-Fanm, instauré par le directeur général de l’ONA Me Chesnel Pierre vise à assurer la sécurité sociale et économique des femmes les plus démunies du terroir.
Me Chesnel Pierre s’est dit conscient de l’incapacité de l’état de générer à lui seul une quantité d’emplois suffisants pour les milliers de femmes haïtiennes. D’où la pertinence de l’ONA-FANM qui participe à « une certaine autonomie financière de nos vaillantes et courageuses femmes dont leur esprit d’initiative n’est plus à démontrer ».
Me Chesnel milite pour une plus large expansion du programme afin que davantage de femmes puissent obtenir ce prêt dans un avenir proche.
Le DG de l’ONA incite aussi les bénéficiaires à honorer leur créance, annonçant qu’environ une centaine d’entre elles verront leur prêt renouvelé et doublé en respectant les thèmes de leur engagement.
L’ONA-FANM étend chaque jour son territoire. Aujourd’hui plus de 15 570 personnes réparties dans tout le pays, ont obtenu des prêts. Et les engagements sont honorés en grande partie si l’on croit le chef de l’ONA, en dépit de l’instabilité politique.
Il assure qu’après 20 ans de cotisations, ces femmes disposeront d’une couverture d’assurance vieillesse et médicale à 80% par l’ONA.
Le président de la République Jovenel Moïse a fait de ce programme l’une de ses priorités depuis son accession à la magistrature suprême de l’état. Jovenel Moïse veut que ce crédit touche plus de 40 000 femmes.
Soulignons que l’Office national d’assurance vieillesse a un porte-feuille de crédit d’environ 20 milliards de gourdes.