Je suis très optimiste sur le fait que la communauté internationale et le Conseil de sécurité puissent se rassembler autour d’une nouvelle résolution mettant en place une force multinationale pour Haïti”, a déclaré le secrétaire d’État adjoint aux affaires de l’hémisphère occidental, Brian Nichols.
“Je suis fermement en désaccord avec l’idée selon laquelle une telle résolution autorisant une force multinationale serait en péril”, a indiqué Brian Nichols à des journalistes, ajoutant qu’un certain nombre de pays dont le Canada ont la capacité de diriger une telle force mais qu’il n’y a pas encore eu de décision, rapporte l’AFP.
Il dit avoir parlé avec des dizaines de pays partenaires à travers le monde et il existe un fort soutien pour cette force multinationale.
Les Etats-Unis ont indiqué être prêts à soutenir une telle force mais pas à la diriger, tout comme la France. Le secretaire d’Etat americain, Antony Blinken a estimé hier, qu’il serait “difficile, sinon impossible” d’aider le pays sans restaurer la sécurité.
“Il nous faut briser le lien , un lien très nocif entre les gangs et certaines élites politiques qui les financent, les dirigent et les utilisent pour avancer leurs intérêts au lieu des intérêts du pays”, a-t-il indiqué.
“Si on peut casser ce lien tout en renforçant la police nationale, alors je pense que le gouvernement peut venir à bout de la sécurité”, ajouté M. Blinken.
Le Miami Herald a rapporté le 25 Octobre que le projet de résolution des Etats-Unis concernant l’envoi d’une force internationale d’aide à la sécurité en Haïti pourrait tomber à l’eau. Aucun pays ne semblait intéressé à envoyer des troupes en Haïti
