La déclaration de M. Sing’Oei intervient juste une semaine après que la Haute Cour de Nairobi a bloqué le déploiement de 1 000 policiers, affirmant que cela ne pourrait avoir lieu que s’il y avait un « accord de réciprocité » détaillant le cadre dans lequel les forces kenyanes peuvent opérer en Haïti. Le gouvernement kenyan a fait appel de la décision.
M. Sing’Oei a déclaré que la Haute Cour a fourni une voie légale pour le déploiement, à savoir l’accord bilatéral de réciprocité avec Haïti, mais le gouvernement faisait de toute façon appel de la décision devant un tribunal supérieur pour obtenir des éclaircissements sur certaines conclusions que le gouvernement « juge problématiques ».
Néanmoins, a-t-il précisé, « le déploiement ne doit pas nécessairement attendre la conclusion de cet appel », mais n’a pas donné de calendrier précis pour le départ des officiers pour Haïti.
Selon Abraham Korir Sing’Oei, l’accord suivrait la loi sur le service de police nationale, qui stipule que le président peut désigner un pays comme « nation réciproque » une fois qu’il est convaincu qu’il a des lois correspondant à celles régissant les forces kenyanes à l’étranger.