Assassinat de Jovenel Moïse: Des Anciens Ministres et des proches collaborateurs de l’ex- Président réclament justice

Cinq mois depuis l’assassinat du président haïtien en exercice, Jovenel Moïse, à son domicile, ses anciens ministres et proches collaborateurs continuent de réclamer justice.
Dans une note portant la signature de Nader Joiséus et Pradel Henriquez, qui officiaient respectivement comme ministre des TPTC, de la culture et de la communication, les anciens ministres et proches collaborateurs du Président Jovenel Moïse, regroupés au sien du collectif (AMI JOMO), déplorent le laxisme des autorités actuelles dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ex-chef d’état.

AMI JOMO dit constater ‘’aucun engagement, aucune volonté politique de rendre justice au Président Jovenel Moïse”. C’est ainsi que la nouvelle structure demande aux autorités concernées d’assumer leurs responsabilités en mettant tout en oeuvre pour l’avancement des dossiers de ceux qui ‘’sont de près ou de loin, tant en Haïti qu’à l’étranger, impliqués, ou inculpés’’, dans l’élimination de Jovenel Moïse.

AMI JOMO invite les institutions nationales autorisées à explorer tous les rapports crédibles sur le sujet, tant au niveau local et international, notamment les rapports du FBI ou de la DCP,J afin de faire la lumière sur le crime et découvrir les présumés coupables.

AMI JOMO encourage les entités judiciaires et policières ‘’à mettre l’action publique en mouvement contre toutes personnes dénoncées’’. Ce, ‘’quel que soit leur rang, leur titre, leur statut, leur position sociale’’.

‘’Il est urgent de (re) donner confiance aux citoyennes et aux citoyens pour qu’on ne continue plus jamais à vivre des atrocités pareilles que des individus peuvent se permettre d’être libres de
tuer, d’assassiner, de massacrer un Président élu, comme de fait, c’est devenu maintenant quasiment, une tradition politique dans notre pays’’ a poursuivi AMI JOMO.

Les Anciens ministres de Jovenel Moïse, critiquent, en outre, le Gouvernement d’Ariel Henry, qui disent-t-ils,  a fait fi de la feuille de route de l’ex- Président Jovenel Moïse, ‘’sur l’amélioration du climat d’insécurité dans le pays, sur l’organisation d’un référendum constitutionnel et sur les élections générales, sans oublier que les grands chantiers entamés dans les domaines de l’environnement, des infrastructures, des énergies, à travers le pays, ont tout simplement été stoppés, entretemps, vandalisés ou abandonnés’’ remarquent-ils.

Ils disent regretter également ‘’que la vie sociale est morte, que le désespoir s’installe, que le climat sécuritaire global s’est détérioré, que le chaos s’est installé en particulier, à travers toute l’aire métropolitaine où les bandits font la loi, où personne ne peut vaquer librement à ses activités et où les institutions tant publiques que privées, ne sont vraiment en mesure de fonctionner’’.

Enfin, ils recommandent aux instances concernées ‘’d’agir pour que l’ordre revienne enfin et que les populations, les familles, les foyers, les quartiers retrouvent un minimum de sérénité pour les fêtes de fin d’année’’.

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