Actualité à la une : Le gouvernement haïtien travaille avec des avocats sur la meilleure formule pour avoir accès aux dossiers des personnes sanctionnées par les Etats-Unis et le Canada. C’est en tout cas ce qu’a indiqué hier la ministre a.i de la justice et de la sécurité publique, Emmelie Prophète Milcé.

L’Ambassadeur du Canada en Haïti, Sebastien Carrière dément l’existence d’une liste de 800 personnalités haïtiennes qui doivent être sanctionnées par son pays. Le Canada est un État de droit, a tweeté le diplomate.

Une intervention militaire en Haïti doit être une solution de dernier recours en ce moment car elle pourrait se transformer en bain de sang en raison de la forte présence de gangs de rue armés jusqu’aux dents. Des propos du député libéral d’origine haïtienne Emmanuel Dubourg rapportés par le quotidien québécois La presse.

Emmanuel Dubourg estime que le Canada joue la bonne carte, celle de la prudence, en imposant d’abord des sanctions sévères à certains membres de l’élite politique haitienne qui profitent des activités criminelles des gangs.

L’ex consul d’Haïti à Montréal, le sociologue Fritz Dorvilier n’est pas de cet avis. Il rétorque que « l’intervention militaire doit être le premier recours. Penser que des sanctions économiques vont réduire le grand banditisme est une pure naïveté ».

Le directeur exécutif de l’organisation « JuriMédia », Abdonel Doudou, lui, est plutôt sur la même longueur d’ondes que le député libéral Emmanuel Dubourg. Pour lui, « Haïti a beaucoup plus à perdre qu’à gagner d’une nouvelle intervention de force militaire étrangère ».

JuriMédia propose un mécanisme arbitral pour parvenir à un Accord Unique de sortie de crise en deux semaines, sous l’égide de trois institutions haïtiennes : La Cour des Comptes, l’Office de protection du citoyen et le Rectorat de l’Université d’Etat d’Haïti.

Nouvelle manifestation d’Haïtiens, hier, à la frontière Ouanaminthe/Dajabon pour protester contre les déportations massives de leurs compatriotes par les autorités dominicaines.

Le comité de suivi de la chaine pénale du Tribunal de première instance de Port-au-Prince a lancé hier un atelier de deux jours sur la détention préventive prolongée.

Les discussions ont porté sur le rôle de la DAP avant et après les audiences et l’approche rapide et méthodique de la gestion des dossiers et des archives à la prison civile de Port-au-Prince

Des directeurs d’écoles publiques et privées plaident en faveur du retour des élèves en salle de classe. Conscients du climat d’insécurité et des conditions socioéconomiques difficiles des parents, ils appellent les autorités à mettre tout en œuvre pour rendre possible la reprise effective des activités scolaires.

 

 

 

 

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