Le Conseil Présidentiel de Transition condamne les violences perpétrées ces derniers jours par les bandits de “viv ansanm” dans plusieurs quartiers de la capitale. Dans une note publiée mercredi 26 février, le CPT dit avoir passé des instructions claires aux forces de l’ordre pour protéger la population et traduire les responsables de ces actes devant la justice.
La porte-parole des forces armées d’Haïti, le lieutenant Jhunie Laura Ganeme, confirme l’assassinat de deux soldats par les bandits dans l’attaque perpétrée le lundi 25 février. « Les deux militaires n’étaient de service et sont comptés parmi les victimes au sein de la population civile », précise le lieutenant Ganeme indiquant que les deux cadavres ont été récupérés par les forces armées.
Le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique exprime sa profonde douleur à la suite du décès d’un policier et de deux soldats haïtiens ainsi que d’un policier kényan de la Mission multinationale, lors d’opérations contre les gangs. Ces valeureux agents ont fait preuve d’un engagement exemplaire pour restaurer l’ordre, défendre la paix et protéger le peuple haïtien, déclare le titulaire du MJSP, Patrick Pélissier, dans un communiqué ce mercredi.
Le coordonnateur du Conseil haïtien des acteurs non-étatiques, Edouard Paultre, dénonce l’incurie des autorités, leur lutte acharnée pour la conservation et la transmission du pouvoir à leur clan politique sans se soucier du bien-être de la population livrée à elle-même face à la violence effrénée des gangs armés. « Il faut que quelque chose change », clame le responsable du CONHANE.
Yamson Jean Louis, membre présumé d’un redoutable gang opérant en Haïti, a été arrêté par la police dominicaine dans la province de Dajabon, au moment où il tentait d’entrer illégalement sur le territoire dominicain. Il a déjà été remis aux autorités policières haïtiennes, rapporte le journal dominicain Diario Libre.
Le RNDDH s’insurge contre l’arrêt-ordonnance de la Cour d’Appel de Port-au-Prince rendu en faveur des trois conseillers présidents Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles dans le dossier du scandale de corruption de la BNC. Dans un communiqué publié le mardi 25 février, l’organisation dénonce une entrave à la justice et une tentative de protection des accusés par la justice haïtienne.