Actualité à la une du 18 janvier 2024: Vive tension mercredi 17 janvier 2024 dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince provoquée par des activités des gangs armés

Actualité à la une du 18 janvier 2024

Vive tension le mercredi 17 janvier 2024 dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince provoquée par des activités des gangs armés. Des tirs nourris ont été entendus notamment à Solino, au centre-ville et au nord de la capitale.

Des scènes de violences ont été enregistrées hier, lors de la 3e journée de manifestations anti-gouvernementales à Jérémie. Au moins cinq personnes ont été blessées à coup de machettes.  Des manifestations se sont poursuivies également à Miragoâne et aux Gonaïves.

Une rencontre aura lieu ce jeudi 18  janvier et le 19 janvier 2024 au siège de l’organisation internationale de la Francophonie à Paris, sur la crise sécuritaire et le déploiement de la mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti. Les Etats-Unis y seront représentés par la Secrétaire d’Etat adjointe aux Affaires internationales, Michel J. Sison, informe un communiqué du département d’Etat.

Le mouvement politique Debout Citoyen demande au Premier ministre Ariel Henry de démissionner  au regard de son bilan catastrophique après  environ deux ans et demi au pouvoir, une gestion caractérisée notamment par la transformation du territoire national en un espace de non-droit.

Guy Philippe, qui a clairement exprimé ses ambitions politiques depuis son retour au pays, doit des explications à la population sur sa condamnation aux Etats-Unis, a déclaré le docteur Frantz Large. Selon lui, “Quelqu’un qui a été jugé et condamné pour blanchime et d’argent lié au trafic de la drogue ne peut pas représenter les intérets de la nation”.

Guy Philippe est attendu au parquet de Fort-Liberté, le 26 janvier 2024. Visé par une plainte déposée contre lui par des agriculteurs du département du Nord-est, l’ex- chef rebelle est poursuivi pour destruction de biens, incendie, voie de fait, association de malfaiteurs et détention illégale d’armes automatiques.

L’association professionnelle des magistrats  exprime ses préoccupations face au dysfonctionnement des tribunaux dans le pays, en raison d’un manque de juge pour statuer sur les dossiers. L’APM interpelle le premier ministre Ariel Henry.

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