Actualité à la une du 12 juillet 2024
Un présumé kidnappeur a été tué et deux autres arrêtés par la police lors d’une tentative de kidnapping le mercredi 10 juillet 2024 à Carrefour-feuilles, selon un résident du quartier.
Plusieurs cas de kidnapping ont été recensés ces derniers jours à la capitale dont un médecin. Dr Alain Pierre a été enlevé en Plaine.
Le directeur exécutif de l’Hôpital général, Dr Jude Milcé, dément que les locaux de l’HUEH aient été repris par les bandits armés. Il affirme que des discussions sont en cours et des dispositions vont être prises pour permettre la reprise des activités au plus grand centre hospitalier public du pays.
Justice et réparations pour les victimes des violences des gangs, la mise en mouvement de l’action publique contre les bandits armés qui ne doivent bénéficier d’aucune amnistie ainsi que la lutte contre la corruption et les crimes financiers. Ce sont des questions à considérer par le gouvernement pour rétablir la sécurité, la paix et l’ordre constitutionnel en Haïti selon la Commission épiscopale nationale Justice et paix, la POHDH, le RNDDH, le Cercle de réflexion et Nègès Mawon. Ces organisations ont écrit le premier ministre à ce sujet.
Le problème de l’insécurité doit être abordé de manière institutionnelle pour aboutir à une solution durable, déclare Pierre Motler Saint-Jacques, spécialiste en audit des institutions publiques, réagissant à la démarche de la mégastar haïtienne Wyclef Jean.
Le musicien emblématique des Fugees, qui prône un dialogue inclusif où même les gangs armés auraient leur représentant, a dû annuler sa visite cette semaine à Port-au-Prince. Il prévoit d’organiser un concert pour la paix dans la capitale.
Le Ministre de la justice et de la sécurité publique, Me Carlos Hercule, a eu hier une rencontre avec les représentants des bailleurs au ministère sur l’urgence de la situation carcérale, aggravée par la crise sécuritaire.
L’organisation des citoyens pour une nouvelle Haïti exprime ses inquiétudes par rapport à la poursuite de la grève des magistrats debout. L’OCNH dit reconnaitre la pertinence des revendications des magistrats mais déplore que ce mouvement soit lancé dans un contexte où le système judiciaire doit se mobiliser pour apporter des réponses aux graves violations de droits humains, à l’impunité et à la lutte contre la détention préventive prolongée.