Actualité à la une: Plus de 48 heures après la rencontre du 11 mars, la formation du Conseil présidentiel est dans l’impasse

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Plus de 48 heures après la rencontre du 11 mars, la formation du Conseil présidentiel est dans l’impasse. Plusieurs coalitions politiques et les organisations de la société civile  n’ont toujours pas officiellement désigné leur représentant.

Cette formule crée la zizanie au sein des signataires de l’Accord du 21 décembre. Un groupe a fait choix de l’ex-député Vickerson Garnier, alors qu’un autre composé notamment de Sorel Jacinthe de INITE, Edmonde Supplice Beauzile de la Fusion et André Michel du SDP a jeté son dévolu sur l’ancien député Levaillant Louis-Jeune.

Le président de la Force louverturienne réformiste Emmanuel Ménard  affirme qu’il  n’y a pas eu de consensus entre les acteurs haitiens mais parle “d’une décision unilatérale de la CARICOM qui n’a fait que diviser davantage la société haitienne”.

La Force louverturienne réformiste recommande à la CARICOM et à ses partenaires internationaux “d’adopter un comportement de sagesse en révisant leur position litigieuse”.

L’ancien sénateur Jean Charles Moïse, dont le parti Pitit Dessalines devrait avoir un représentant au Conseil présidentiel rejette la création de cette structure. Il  dit s’accrocher à la mise en place du conseil présidentiel de trois membres créé par son parti et le regroupement Réveil National, entre autres.  

Parallèlement, des dizaines de partisans de Guy Philippe étaient hier dans les rues à Jérémie, dans le département de la Grand’Anse, pour exiger l’installation au palais national du conseil présidentiel de trois membres dont fait partie justement Guy Philippe.

Le président kenyan William Ruto a réaffirmé le mercredi 14 mars 2024 l’engagement du Kenya à diriger la Mission multinationale d’appui à la sécurité  pour rétablir la paix et la sécurité en Haïti dès que le Conseil présidentiel sera mis en place. Le président Ruto s’est entretenu au téléphone  avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken sur l’évolution de la situation en Haïti.

Un deuxième groupe de militaires américains est arrivé à Port-au-Prince en vue de renforcer l’équipe actuelle du service de sécurité de l’ambassade américaine, a annoncé hier, le Commandement Sud des États-Unis.

« L’ambassade  américaine à Port-au-Prince reste ouverte et des opérations limitées se poursuivent, axées sur l’assistance aux citoyens américains et le soutien aux efforts menés par les Haïtiens pour assurer une transition pacifique du pouvoir », précise le SOUTHCOM.

Alors qu’Haïti s’enfonce dans le chaos, le gouverneur républicain de la Floride, Ron DeSantis, a annoncé hier, le déploiement de plus de 250 officiers de police et soldats ainsi que des hélicoptères, des avions, des drones et des bateaux  dans le Sud de l’Etat pour patrouiller la côte sud de la Floride en vue de contrôler une vague potentielle de migrants  qui pourraient chercher à se réfugier en Floride.

Maxo Pamphile, un agent de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) a été tué le 14 mars 2024, à Laboule 14, non loin de sa résidence, par des individus circulant à moto.

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