« Ce crime collectif de trop vient allonger la liste des victimes du phénomène de banditisme qui a atteint une proportion alarmante. De nouvelles formes et stratégies d’opérations sont mises en œuvre par les groupes criminels sans foi ni loi opérant dans le pays », déplore l’institution qui présente ses sympathies aux familles des victimes.
L’OPC note qu’en dépit des efforts remarquables déployés par la PNH pour traquer et démanteler les gangs armés, les populations de divers quartiers de Port-au-Prince, de la Croix-des-Bouquets, de Tabarre et de Cité Soleil continuent d’être victimes et prises en otage.
En vertu des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme ratifiés par Haïti, l’Office de la Protection du Citoyen rappelle aux autorités du pouvoir central qu’il incombe au premier plan à l’État la responsabilité de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de garantir le droit à la vie et à la sécurité de la population.
Dans ce contexte, tout en espérant urgemment le renforcement des capacités opérationnelles de la PNH et le fonctionnement des structures judiciaires, l’OPC souligne que le redressement de cette situation inacceptable nécessite également un élan de solidarité nationale et internationale dans cette conjoncture où la vie est banalisée par des terroristes regroupés à travers des gangs armés dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et dans d’autres régions du pays