La Cour d’appel de Port-au-Prince a rendu ce mercredi son arrêt dans le dossier de corruption de la BNC. Elle a tranché en faveur de Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire, mettant un terme aux poursuites engagées contre ces derniers. La Cour d’appel a ainsi invalidé les mandats de comparution décernés par le juge d’instruction Benjamin Félismé contre les trois conseillers-présidents, invoquant leur statut présidentiel.
Le président du Conseil d’administration de la Fondation « Je Klere », Me Samuel Madistin, regrette cette décision et dit penser que les juges de la Cour d’appel se sont trompés. Selon Me Madistin le dossier du scandale de la BNC devrait être clos après le verdict de la Cour d’appel puisque le commissaire du gouvernement n’exercerait pas de recours en cassation.
Le responsable de la FJKL juge par ailleurs de bonne guerre la décision de la DCPJ d’émettre des avis de recherche contre les ex-parlementaires Nènèl Cassy et Alfrédo Antoine dans le cadre de l’escalade de la violence à Kenscoff. La situation actuelle nécessite l’interpellation de tous ceux qui pourraient y avoir une quelconque implication, selon Me Madistin.