Des dizaines de milliers de personnes ont quitté la zone métropolitaine de Port-au-Prince entre le 8 et le 27 mars, selon les estimations des Nations unies publiées le mardi 2 avril 2024 et la violence s’est à nouveau intensifiée pendant le week-end de Pâques et au début du mois d’avril.
Le responsable des droits de l’homme des Nations unies, Volker Turk, a déclaré que les violations des droits de l’homme étaient d’une ampleur “sans précédent dans l’histoire moderne d’Haïti”, avec notamment des meurtres, des enlèvements et des violences sexuelles. Le conflit a également bloqué le transport de biens essentiels et d’aide humanitaire dans la capitale.
Selon les Nations unies, de nombreuses personnes déplacées se dirigent vers la péninsule sud du pays, qui se remet encore d’un tremblement de terre dévastateur survenu en 2021. Près de sept personnes sur dix ayant quitté la capitale en mars avaient déjà été déplacées par la violence des gangs.