L’ONU évacue une partie de son personnel en Haïti en raison de la forte escalade de la violence perpétrée par des gangs armés dans la capitale.
Deux vols humanitaires transportant 22 « conseillers internationaux de police en uniforme » et deux fonctionnaires de l’ONU devraient atterrir à Panama les mardi 26 et mercredi 27 novembre 2024, avec une escale d’une durée maximale de 72 heures, rapporte l’agence Reuters, citant le ministère panaméen des Affaires étrangères.
La coordonnatrice résidente et humanitaire des Nations Unies en Haïti, Ulrika Richardson, a déclaré lors d’une conférence de presse la semaine dernière que l’ONU commençait à réduire légèrement son empreinte dans la capitale Port-au-Prince en réponse à l’escalade de la violence ce mois-ci.
Elle a déclaré qu’ils essaieraient de relocaliser le personnel dans d’autres départements en Haïti pour mieux poursuivre leur travail.
La cheffe du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti, Maria Isabel Salvador, a indiqué sur X qu’à la date de lundi, environ 1 527 des 1 725 membres du personnel restaient en Haïti. « Nous ne quittons pas le pays », a-t-elle ajouté.
L’organisation humanitaire américaine Mercy Corps a annoncé lundi qu’elle relocalisait une partie de son personnel vers d’autres régions en dehors de Port-au-Prince, tandis que Médecins sans frontières a suspendu ses opérations dans la capitale, invoquant des menaces policières.