Les responsables américains craignent que les gangs, qui ont de plus en plus de pouvoir depuis la mort de Moïse et qui ont déstabilisé le pays en provoquant des crises du carburant et des prises d’otages, ne s’allient à différentes factions en cas de contestation contre M. Henry, faisant ainsi planer le spectre de la violence politique.
“La façon dont le gouvernement haïtien évoluera après le 7 février, date de la fin officielle du mandat du président assassiné Jovenel Moïse, sera un point d’inflexion important pour le gouvernement d’Ariel Henry et sa capacité à apporter une certaine stabilité politique à Haïti”, a déclaré un responsable du renseignement américain au groupe de pressse McClatchy. Il a indiqué que le mandat du premier ministre n’était pas lié constitutionnellement à celui du président et a fait valoir que le 7 février ne devrait pas servir de base aux adversaires politiques d’Ariel Henry pour saper son autorité.