LE PRESIDENT JOVENEL MOISE DÉNONCE LE MONOPOLE LA CONTREBANDE ET L’ÉVASION FISCALE

Le président Jovenel Moïse n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Dans son discours, à l’occasion de la célébration des 216 ans du drapeau bleu et rouge, le chef de l’Etat a tiré à boulets rouges sur ceux qui détiennent le monopole dans le pays, ceux qui pratiquent la contrebande et l’évasion fiscale alors que le financement du budget national est à la merci de la communauté internationale.

“Si nous ne prenons pas aujourd’hui des décisions difficiles comme par exemple casser le monopole à ceux qui dépouillent le peuple, les prochains jours seront plus difficiles” a martelé Jovenel Moise, plaidant pour le vote d’une loi criminalisant la contrebande et l’évasion fiscale.

Le chef de l’Etat a  également appelé le parlement à statuer au plus vite sur la ratification de la déclaration de politique générale du premier ministre nommé Jean-Michel Lapin, rappelant que le pays est dans l’impossibilité de respecter certains engagements internationaux sans la mise en place du nouveau gouvernement. Il a souligné la nécessité également de ratifier l’accord de prêt de 150 millions de dollars avec Taïwan et qui sont destinés à la construction du réseau électrique.

Le président Jovenel Moise a appelé au dialogue l’ensemble des secteurs de la vie nationale pour garantir la stabilité et engager le pays sur la voie du développement durable. Dialoguer pour trouver de vraies solutions aux problèmes conjoncturels et structurels”, a ajouté le chef de l’Etat, égratignant au passage un petit groupe qui se dresse contre la tenue de ce dialogue.

Alors qu’il s’exprimait, le président Jovenel Moise a été chahuté par des individus se réclamant du PHTK et qui réclamaient leur intégration au sein de l’administration publique.

Rosemila Petit-Frère Saint Vil, Mairesse de l’Arcahaie

LE DRAPEAU EST EN PERIL S’INDIGNE LA MAIRESSE DE L”ARCAHAIE ROSEMILA PETIT-FRÈRE SAINT VIL

Elle a déploré la profanation du drapeau national à travers les actes des pouvoirs exécutifs et législatifs rappelant au chef de l’Etat et aux parlementaires leurs missions et leurs responsabilités  envers la population.

Rosemila Petit-Frère Saint Vil a rappelé au président Jovenel Moïse qu’il a une obligation de résultats et non de moyens, une obligation de changement et non de promesses de changement envers le peuple haïtien.

La mairesse de l’Arcahaie a fustigé le comportement de ceux qui, selon elle, protègent des bandits, imposent des ministres au sein du gouvernement et ne participent qu’aux séances visant à sanctionner des ministres au lieu de contrôler l’action gouvernementale et voter des lois pour améliorer les conditions d’existence de la population.

Tel un franc- tireur, Rosemila Petit-Frère Saint Vil a également blamé le secteur privé et la presse.

You May Also Like