Le haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Turk, a une nouvelle fois dénoncé vendredi dernier l’aggravation de la situation en Haïti, avec l’intensification de l’instabilité et de la violence des gangs.
« La situation des droits de l’homme en Haïti a atteint un nouveau point de crise », a déclaré M. Türk, lors de la présentation de son rapport annuel sur la situation en Haïti.
M. Turk a noté que la violence et l’insécurité s’étaient dramatiquement aggravées. Les gangs continuent de gagner du terrain dans la capitale Port-au-Prince et sa périphérie, et se sont emparés d’infrastructures vitales.
« Les gangs tuent des gens ordinaires, punissent brutalement ceux qui ne suivent pas leurs règles ou qui sont soupçonnés de collaborer avec la police ou les groupes d’autodéfense », a-t-il déclaré.
Le chef des droits de l’homme de l’ONU a indiqué que le HCDH a établi qu’au moins 4239 personnes avaient été tuées et 1356 blessées entre le 1er juillet 2024 et le 28 février 2025.