29 novembre 1987, journée noire en Haïti. Les premières élections démocratiques après la chute des Duvalier sont noyées dans le sang. Une vingtaine d’électeurs sont assassinés à l’Ecole Argentine Bellegarde, à la ruelle Vaillant.
37 ans plus tard, le Premier ministre Didier Alix Fils-Aimé s’incline devant « ces âmes courageuses, tombées pour avoir cru en un futur meilleur. Il assure qu’elles ne seront jamais oubliées. « À leurs familles pour toujours endeuillées, nous disons : votre douleur est la nôtre, et le sacrifice de ces héros tombés sur le champ du devoir demeure une lumière dans nos ténèbres ».
« En ces temps où l’insécurité étouffe nos espoirs, cette tragédie de 1987 rappelle le combat inlassable pour notre survie de peuple. Chaque vie perdue aujourd’hui dans la violence est une réminiscence de ces crimes passés. Nous devons nous battre pour qu’un tel désastre ne se reproduise plus », lit-on dans un communiqué publié par la Primature.
« En ces temps où l’insécurité étouffe nos espoirs, cette tragédie de 1987 rappelle le combat inlassable pour notre survie de peuple. Chaque vie perdue aujourd’hui dans la violence est une réminiscence de ces crimes passés. Nous devons nous battre pour qu’un tel désastre ne se reproduise plus ».
Le sacrifice des victimes de 1987 nous exhorte à ne pas détourner le regard, à continuer la lutte pour la paix et la démocratie. Le sang de nos compatriotes versés le 29 novembre 1987 pour notre liberté, doit nous rappeler qu’Haïti mérite mieux, conclut le communiqué.