La cérémonie n’avait pas encore débuté ce mardi 24 décembre 2024 quand l’hôpital général a été attaqué par des bandits de la coalition des gangs « Viv ansanm » Un policier et deux journalistes, Jimmy Jean et Markenzy Natoux, ont été tués selon le Collectif des médias en ligne. Sept autres travailleurs de la presse ont été blessés dont certains grièvement. Il s’agit de Jocelyn Justin, Réginald Balthazar, Rosemond Vernet, Jean Jacques Aspège, Pétion Robens, Florise Deronvil et Miracle Velondie. Ils ont été transférés à l’hôpital la Paix, à Delmas 33.
Parallèlement, sur une vidéo réalisée par un drone publiée sur les réseaux sociaux, on pouvait entendre la voix du chef de gang Izo revendiquer l’attaque de l’hôpital général.
Le président du Conseil Présidentiel de Transition a réagi à cette tragédie, promettant que cet acte ne restera pas impuni. « Pour le Conseil Présidentiel de Transition, ce qui se passe aujourd’hui, le jour de Noël, à l’hôpital général, où des membres de la population, des journalistes, des policiers sont victimes, est inacceptable. Cet acte ne restera pas sans conséquence », a déclaré Leslie Voltaire.
Aucune réaction cependant du Ministre de la santé publique et de la population, le Dr Duckenson Lorthé Bléma qui a pris l’initiative de rouvrir l’HUEH, à l’arrêt depuis le 29 février 2024, après avoir été vandalisé par les bandits. Dix mois, plus tard, la majeure partie de la capitale haïtienne est sous la férule des gangs armés.