Par ailleurs, au moins 16 personnes ont été tuées et 29 autres blessées, principalement dans le cadre d’affrontements entre manifestants et policiers, entre le 20 janvier et le 7 février.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme s’est dit alarmé par la détérioration constante de la situation des droits humains en Haïti, dans un contexte de violence incessante et croissante des gangs, avec des conséquences désastreuses pour les Haïtiens.
« Chaque jour qui passe, de nouvelles victimes sont enregistrées. Aujourd’hui plus que jamais, les vies des Haïtiens dépendent du déploiement, sans plus tarder, de la Mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti (MSS), pour soutenir la Police nationale et assurer la sécurité de la population haïtienne, dans des conditions conformes aux normes et standards en matière de droits humains », a déclaré Volker Türk.
Le haut responsable onusien exhorte par ailleurs les autorités policières à respecter les principes de légalité, de nécessité et de proportionnalité lors de la gestion des manifestations, conformément aux normes et standards en matière de droits humains, et les manifestants doivent exprimer leurs griefs de manière pacifique.