1892
Situation des comptes du gouvernement par F. Marcelin
Le 26 décembre, la situation des comptes du Gouvernement avec la Banque: Comptes du Gouvernement d Haïti au 26 décembre 1892 . Exercice périmé 1891 1892 1.515 70 Exercice périmé 1890 1891 5.336 93 Réserve en billets solde de l emprunt du 30 septembre 293.684 44 Réserve en or 24.167 78 Service dette intérieure or 34.505 91 Amortissement billets troisième émission or 13.563 64 Billets détériorés 44.500 Espèces Boyer 41.000.
Frédéric Marcelin. (Rapport au président et au conseil des secrétaires d’état)
1901
Démesvar Delorme est né au Cap Haïtien le 10 février 1831. Il est mort à Paris le 26 décembre 1901. Professeur, journaliste, homme politique, ministre, écrivain, il fut toute sa vie au service d’une certaine idée d’Haïti, qu’il défendit dans ses écrits.
En 1859, à la chute de l’empereur Faustin 1er, Délorme fonde un journal, “L’Avenir”. En 1862, il est élu député du Cap. Il se range aux côtés de l’opposition libérale. En 1867, Delorme devient suspect. Le président le nomme ministre résident à Londres, et le licencie brutalement avant d’arriver à son poste.
Delorme s’installe à Paris où il fréquente Hugo, Dumas, Lamartine, Taine, et publie entre 1870 et 1877 plusieurs ouvrages majeurs: Les théoriciens au pouvoir (1870), Francesca (roman, 1872), Réflexions diverses sur Haïti (1873), Les Paisibles (pamphlet, 1874) et Le Damné (roman, 1877).
Il rentre en Haïti et est de nouveau élu en 1878 député au Cap. Le président Lysius Salomon (1879-1888) le fait jeter en prison. En 1884, il est directeur du Moniteur, le grand quotidien de Port-au-Prince. Il y fait paraître en feuilleton un troisième roman, L’Albanaise (1884-1885). C’est sous Florvil Hyppolyte (1889-1896) qu’il sera à nouveau chargé de missions diplomatiques en Europe, particulièrement à Berlin et au Vatican, en 1891 et 1893. Il ne reviendra que quelques mois en Haïti, en 1901, avant de revenir mourir à Paris, la même année. Anténor Firmin, alors ministre plénipotentiaire à Paris, prononcera son éloge funèbre.
1997
Décès a Paris de Simone Ovide Duvalier, veuve de Francois Duvalier. Première dame d”Haiti de 1957 à 1971 et gardienne de la révolution de 1980 jusqu’a la chute du régime des Duvalier le 7 fevrier 1986.
Simone Ovide Duvalier est originaire de Leogane et est la fille de Jules Faine et de Célie Ovide. Après ses études classiques, elle devient infirmière et rencontre le jeune médecin Francois Duvalier qu’elle épouse le 27 decembre 1939. Ils ont eu quatre enfants, Marie Denise, Nicole, Simone, et Jean-Claude qui a succédé à son père à son décès.
De la page Facebook de l’Ambassadeur Guy Lamothe