Le gouvernement kényan dément les informations relayées par des médias kenyans selon lesquelles il envisageait de former 2000 policiers haïtiens au Kenya avant le déploiement de la mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti.
Le Premier secrétaire du Cabinet autrement dit le Premier ministre Musalia Mudavadi a expliqué que pour le moment il n’existait aucun accord de ce type. “Nous n’avons pas du tout atteint ce niveau et s’ils doivent être formés, nous le rendrons public de la même manière que nous avons rendu public notre engagement dans le cadre de la mission”, a-t-il déclaré. “Nous ne cacherons rien du tout, ce ne sera pas un secret”, a poursuivi Mudavadi
Par ailleurs, le président William Ruto a déclaré vendredi dernier qu’il était convaincu que l’équipe de police qui sera déployée en Haïti remplira son mandat, alors qu’il recevait le rapport de la délégation dépêchée à Port-au-Prince au cours du mois de mai pour vérifier l’état d’avancement des préparatifs au déploiement de la force.
Ruto a assuré que l’équipe qui sera déployée est une équipe de combat prête pour la mission. « Je suis confiant dans la réalisation du mandat de la résolution 2699 (2023) du Conseil de sécurité des Nations Unies », a-t-il déclaré.
La délégation dirigée par l’inspecteur général adjoint de la police kényane, Noor Gabow, a conclu que la police nationale d’Haïti avait un besoin urgent de recyclage. Entre autres choses, la PNH a besoin d’escouades spéciales capables d’intervenir sur diverses scènes et de contenir toute menace.
La délégation a participé à une formation continue d’une petite équipe d’escouades spéciales à Port-au-Prince et a donné une conférence sur leurs attentes. L’escouade spéciale est formée par une équipe américaine sur le terrain et sera utile lorsque davantage de policiers étrangers arriveront, affirment les responsables. Ces derniers ont déclaré qu’ils seraient pleinement prêts à se déployer d’ici mi-juin 2024.
