Le Core Group se dit inquiet face à la détérioration de la situation en Haiti et plaide en faveur d’un consensus entre les acteurs en vue de l’organisation des elections dans un climat apaisé.
Dans un communiqué publié hier, le Core Group appelle par ailleurs les autorités à lutter contre l’insécurité et contre l’impunité et que les auteurs de graves crimes soient traduits devant les tribunaux.
Il cite notamment les massacres perpétrés dans plusieurs quartiers populaires et l’assassinat du Bâtonnier Monferrier Dorval..
Le gouvernement dominicain exprime également ses plus vives préoccupations face à l’évolution de la crise en Haïti. Il lance un appel à un dialogue politique inclusif et de bonne foi entre les forces vives du pays en vue d’un accord de gouvernance pour la modification de la Constitution et la tenue d’élections.
Le secteur dit démocratique et populaire ne veut pas entendre parler ni de dialogue ni d’élections avec Jovenel Moise au Palais national.
C’est la position de la Fusion également qui dit Non à une médiation de Religions pour la Paix. La formation politique y voit une manœuvre visant à casser l’élan de la mobilisation anti-gouvernementale.
Les associations de magistrats annoncent la poursuite de la grève et accusent le gouvernement de faire peu de cas de la paralysie de la justice.
Les magistrats observent une grève illimitée depuis le 15 février pour forcer le président Jovenel Moise à respecter la Constitution