Mobilisation contre l’insécurité. Des dizaines d’organisations de la société civile dont le Collectif 4 décembre et Sant Karl Levêque appellent la population à participer massivement demain 29 mars à une grande marche pacifique pour dire NON à l’insécurité particulièrement au phénomène du kidnapping.
Des acteurs d’horizons divers apportent leur soutien à cette marche
Michel Martelly se dit préoccupé par le climat d’insécurité qui prévaut en Haiti. La solution au problème de l’insécurité passe par le dialogue, a indiqué l’ancien président dans un message publié samedi sur sa page Facebook.
Il appelle les acteurs politiques à un dialogue franc et au dépassement de soi pour le bien être de la collectivité.
A l’appel de l’organisation « Sud Kanpé », plusieurs centaines de personnes ont gagné les rues aux Cayes hier, pour dénoncer l’insécurité et la cherté de la vie.
Le Dr Michel d’Alexis a finalement été libéré, samedi, contre rançon, après 24 jours de séquestration. Il avait été enlevé le 2 mars dernier dans son cabinet à la Ruelle Berne.
On ignore cependant si les deux autres personnes, qui ont été retenues par les ravisseurs alors qu’elles remettaient la rançon en échange de la libération du gynécologue, ont été également relâchées.
La PNH a déjoué vendredi dernier un enlèvement avec l’aide de la population, à Simonette Lafiteau. Un présumé bandit a été lynché et brulé par la foule.
Les policiers ont procédé à la saisie d’une arme à feu et d’un Ford de couleur grise, immatriculé GG-00625, muni d’une attestation d’assurance du Ministère de la Planification SE-00625. Il y avait des suspicions sur le véhicule, impliqué dans le détournement de camions de marchandises à Canaan 50 indique la PNH.
Le commissaire du gouvernement de la croix-des-bouquets, Roosevelt Zamor, rejette les déclarations du directeur exécutif du RNDDH selon lesquelles trois de ses substituts auraient libéré, sur instruction de membres ou proches du gouvernement, certains bandits du groupe « 400 Mawozo ».
Il demande à Pierre Espérance d’apporter les preuves de ses allégations.
L’organisation internationale de défense des droits humains Human Rights Watch demande aux Etats-Unis et aux autres pays concernés de cesser les expulsions et rapatriements forcés des migrants haïtiens, en raison de l’aggravation de la crise humanitaire et sécuritaire en Haïti.