Actualité à la une du 8 janvier 2025 : Trois présumé bandits Gardy Esterve, alias Boudou, Milord Fenélon, dit « Pa nan rans » et Casimir Joseph ont été abattus lors d’une intervention dans la nuit du 6 au7 janvier aux Cayes. Ils sont présentés comme des membres d’un gang dénommé « Bakop bosal » évoluant dans le département du Sud.
Au moins 5 600 personnes ont été tuées par la violence des gangs en Haïti en 2024, a fait savoir ce mardi le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. Ces chiffres ne peuvent à eux seuls rendre compte des horreurs absolues qui sont perpétrées en Haïti, mais ils montrent la violence incessante à laquelle les gens sont soumis, s’est alarmé Volker Türk.
Le chef du HCDH réclame que les sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l’ONU et l’embargo sur les armes soient pleinement appliqués et appelle les gouvernements étrangers à ne pas renvoyer les migrants haïtiens dans leur pays.
La gestion du Conseil présidentiel de transition est exécrable de l’avis de l’avocat Pierre Antoine Louis. Il préconise un remaniement en profondeur du CPT incluant l’évincement des trois membres inculpés et la mise à l’écart des deux observateurs. Il appelle les acteurs à tirer les leçons de leurs erreurs pour garantir un avenir politique stable en Haïti.
L’ancien premier ministre intérimaire Jean Michel Lapin en appelle lui, à la dissolution du Conseil présidentiel. Selon lui, il faut se tourner vers la Cour de Cassation en vue d’instaurer une nouvelle gouvernance capable de répondre aux désidératas de la population.
L’ancien conseiller de l’ex-président Jovenel Moïse, Guichard Doré, rejette la recommandation du Groupe de travail sur la constitution relative à la mise en place d’une assemblée constituante. Il suggère la création d’un groupe d’experts pour rédiger le texte constitutionnel.
La BRH tire à nouveau la sonnette d’alarme sur la persistance du climat d’insécurité et les conséquences sur l’économie nationale. Dans sa récente note sur la politique monétaire pour le 4e trimestre de l’exercice fiscal 2023-2024, la Banque de la République d’Haïti a fait état de la diminution des activités économiques, soulignant que le contrôle des principaux axes routiers de la capitale par les gangs a entravé la dynamique du commerce intérieur, contribuant au renchérissement des prix des produits dans l’économie.