L’opposition va tenter l’expérience d’une démarche unitaire en vue de contraindre le président Jovenel Moise à rendre son tablier. Les négociations devraient déboucher sur un accord politique autour de la transition.
Partis politiques, petrochallengers semblent vouloir profiter de la passerelle mise en place par un ensemble d’organisations de la société civile et du secteur privé.
Le chef du parti Pitit Dessalines appuie l’inititiave. Cependant Jean Charles Moise prévient que les revendications de la population doivent être prises en compte et lance une mise en garde à la bourgeoisie.
Y aura t-il de la place sur la passerelle pour le Bloc Démocratique pour le Redressement National ? Cette coalition politique nouvellement créée se propose d’aider dans la recherche d’une solution à la crise
Le Bloc Démocratique pour le Redressement National regroupe une quarantaine de partis et d’organisations politiques dont UNIR-Haïti, le Rassemblement Social-démocrate pour le Progrès d’Haïti, la Force Louverturienne Réformiste et la Plateforme politique CANAAN.
Alors que l’opposition politique met le cap sur les négociations, la tension s’est un peu apaisée dans les rues de la capitale. Les activités ont repris hier après un blocage total pendant 8 semaines.
Les étudiants ont mis fin à leur grève de faim entamée il y a environ 3 semaines pour réclamer le départ du président de la République. L’état de santé de certains grévistes s’est dégradé.
Aux Gonaïves, des individus armés réclamant le départ du chef de l’Etat ont criblé de balle, hier matin, un véhicule de la PNH, stationné dans les parages de la succursale de la BNC. Aucune victime n’est à déplorer.
Aucun policier ne se trouvait dans le véhicule au moment de l’attaque, selon le porte-parole de la PNH dans l’Artibonite, Max Saint-Preux.
