Le Directeur Général de Radio Kiskeya, Marvel Dandin annonce la mise en place d’un comité chargé de coordonner les mouvements de solidarité visant la reconstruction de la station dont les locaux ont été dévastés par un violent incendie, vendredi soir. Les responsables de Radio Kiskeya refusent cependant l’aide du gouvernement haïtien pour éviter toute instrumentalisation politique de ce dossier.
L’inspection générale de la police nationale dit déplorer le fait par les sapeurs-pompiers d’avoir mis près de deux heures pour arriver sur les lieux de l’incendie après avoir été contactés par les dirigeants de la station. Le porte-parole de l’IGPNH, le commissaire divisionnaire Jean-Claude Benjamin promet que la lumière sera faite sur cette question.
Les conclusions de l’enquête de l’inspection générale de la police démentent les allégations selon lesquelles des agents de l’UDMO et de la BOID ainsi que les sous-commissariats de la Saline et Portail Saint-Joseph étaient impliqués dans le massacre de la Saline. C’est ce qu’a fait savoir le porte-parole de l’IGPNH. Il précise que les deux policiers Jimmy Cherizier alias Barbecue et Gregory Antoine, alias Ti Greg cités dans cette affaire sont en situation d’abandon depuis plusieurs mois. L’inspection générale recommande le renvoi de ces deux policiers.
Le nouveau commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Eronce Villard, est passé de la parole aux actes. Le parquet a organisé le 24 décembre des sièges correctionnels au cours desquels 17 dossiers ont été entendus. Six personnes ont été condamnées et plusieurs autres libérées.
Les assises criminelles sans assistance de Jury ont pris fin vendredi dernier au tribunal de première instance de la Croix-des-bouquets. Douze prévenus ont été condamnés dont trois à perpétuité. Deux ont été acquittés.
Le commissaire du gouvernement a,i de la Croix-des-bouquets annonce l’acheminement, incessamment à l’exécutif, d’une liste d’une dizaine de condamnés qui devraient bénéficier de la grâce présidentielle à l’occasion des fêtes de fin d’années. Ces individus n’étaient pas impliqués dans des crimes de sang, assure Me Williams Aristide, précisant que ces détenus qui sont souffrants, s’approchent de la fin de leurs peines de prison.
La ligue des Défenseurs des droits humains de Petit-Goâve dénonce les mauvaises conditions de détention à la prison civile de la commune. Pas moins de 200 prisonniers sont entassés dans deux cellules exigües. L’organisation appelle les autorités à inaugurer, au plus vite, la nouvelle prison civile de Petit Goâve.