Publication par le Conseil Supérieur du pouvoir judiciaire des listes de magistrats certifiés et non-certifiés. Parmi les 25 juges certifiés, des responsables de l’Association nationale des magistrats dont le président Me Jean Wilner Morin, Carvez Jean, commissaire du gouvernement près la cour de cassation et Paul Eronce Villard, ancien chef du parquet de Port-au-Prince.
Quant aux 19 magistrats non-certifiés, des juges de paix titulaires et suppléants, juges d’instruction et de siège très décriés. Ils sont révoqués pour les motifs suivants: Absence d’intégrité morale, rançonnement de justiciables, faux diplôme de bac 2, fausse License en droit, abandon de poste, viol sur mineure, réception de pot de vin, détournements de corps du délit entre autres.
Le responsable de communication du CSPJ, Me Samuel Boucicaut informe que, suite, à une rencontre, le 22 octobre dernier, entre le CSPJ et le premier ministre Joseph Joute, une copie de la liste des juges dont les mandats devraient être renouvelés a été remise au chef du gouvernement.
Le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance et le responsable du BAI, Mario Joseph étaient hier, aux Gonaïves pour s’enquérir de l’état d’avancement du dossier du massacre de Raboteau qui a finalement été reconstitué. Le commissaire du gouvernement, Me Sérard Gazius ne les a pas reçus pour n’avoir pas été préalablement informé de la visite, avons-nous appris.
Nouvelle manifestation, hier, des étudiants de l’Université d’état d’Haïti, pour continuer d’exiger justice pour leur camarade Grégory Saint Hilaire, assassiné sur la cour de l’Ecole Normale supérieure et Me Monferrier Dorval, abattu chez lui, à Pèlerin 5.
Le dossier relatif à l’indisponibilité de plaques d’immatriculation depuis plusieurs mois semble avoir emporté le directeur général de la DGI, Miradin Morlan qui a été démis de ses fonctions. Il a été remplacé, hier, par Jean Emmanuel Casséus. La cérémonie a été présidée par le ministre des Finances Michel Patrick Boisvert.
Le nouveau DG de la DGI prévient déjà les contribuables qui sont de mauvaise foi, qu’ils subiront les rigueurs de la loi sur le recouvrement forcé.