Infos du 5 Juin 2019
L’homme d’affaires, Réginald Boulos appelle le président Jovenel Moise à démissionner dans un délai ne dépassant pas 3 mois. « Vous vivez dans l’illusion d’un pouvoir qui n’existe plus », écrit Reginald Boulos dans une lettre ouverte adressée au chef de l’Etat.
Dans le Nord-Est, deux citoyens ont déposé, hier, des plaintes au Parquet et au cabinet d’instruction de Fort-Liberté contre le président Jovenel Moise suite à la publication du rapport final d’audit des fonds petrocaribe. Ils demandent au chef de l’Etat de se mettre à la disposition de la justice.
Le responsable du parti UNIR/Haïti Clarens Renois applaudit le travail de la CSC/CA estimant que le président Jovenel Moise, épinglé dans ce rapport, devrait fournir des explications sur son implication présumée dans la dilapidation de ces fonds.
A Jacmel, des femmes et hommes d’affaires ont défilé hier, dans les rues de la ville pour dénoncer la cherté de la vie, la décote de la gourde et le détournement de leurs camions de marchandises par des bandits armés à la capitale.
Le bureau central de la DGI et l’annexe de Jacmel étaient paralysés, hier, en raison d’une grève des employés pour exiger de meilleures conditions de travail. Ils menacent de boycotter les activités devant marquer le 95eanniversaire de la Direction Générale des Impôts, ce jeudi 6 Juin.
Des employés du Centre national de transfusion sanguine sont également en grève. Ils n’ont pas reçu leurs salaires depuis environ 5 mois.
Les résultats de l’enquête de suivi des dépenses publiques en éducation en Haïti montrent qu’il y a de sérieux problèmes dans la gestion des fonds alloués à ce secteur. Le chef de la délégation de l’Union Européenne, Vincent Degert exprime ses préoccupations.
Les bandits armés continuent de semer la terreur dans le département de l’Artibonite. Ils ont assassiné hier, à« Carrefour Paye » sur la nationale #1, un chauffeur de camion en provenance de Ouanaminthe, détourné plusieurs camions et autres véhicules et dépouillé les passagers.
Le réseau « Aba sistèm Restavèk » est très remonté contre les sénateurs et députés pour n’avoir pas voté le code de protection de l’enfant, environ 3 ans après son dépôt au parlement. Il demande à ce que ce texte soit entériné avant la fin de la 50e législature.
