Claudine Gay, 53 ans, première présidente noire de l’Université de Havard était l’objet de vives critiques depuis une audition au Congrès, le 5 décembre 2023 où elle était accusée de n’avoir pas condamné clairement des appels au génocide des juifs.
Elle était accusée également de plagiat dans certains de ses travaux universitaires. Elle a répondu en ses termes dans sa lettre: « Il a été pénible de voir le doute planer quant à ma détermination à lutter contre la haine et à faire respecter la rigueur scientifique – deux valeurs fondamentales qui font partie de mon identité – et effrayant d’être victime d’attaques personnelles et de menaces alimentées par des animosités raciales”.
Réagissant à la démission de Claudine Gay, le conseil d’administration de Harvard a dans un communiqué indiqué «s’il est vrai que la présidente Gay a reconnu des maladresses et en a endossé la responsabilité, il est également vrai qu’elle a fait preuve d’une résilience remarquable face des attaques continues et profondément personnelles. Certaines ont eu lieu en public, mais la plupart l’ont été à travers des emails et des coups de téléphone honteux au contenu répugnant et dans certains cas violemment raciste. Nous condamnons ces attaques avec la plus grande fermeté».
Claudine Gay a été la première présidente noire de la prestigieuse université de Harvard et la deuxième femme à diriger l’institution. C’est la présidence la plus courte de l’histoire de l’Université fondée depuis 1636 à Cambridge, près de Boston, aux Etats-Unis.
Avec Le Monde et Libération