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Le premier ministre Ariel Henry a rejeté hier, l’initiative de paix des chefs de gangs. « Les gangs ne peuvent ni faire la paix, ni vivre ensemble. Les bandits sont des assassins », a martelé le chef de la Primature, condamnant les attaques des individus armés à Saut-d’Eau.
La commune de Saut-d’Eau a été attaquée une nouvelle fois hier par le gang de Canaan. Un raid mené par près d’une soixantaine d’individus lourdement armés selon la mairesse de Saut-d’Eau, Marie Andrée Ruth. Les agents de l’UDMO dépêchés samedi en renfort sont impuissants, s’alarme l’édile qui interpelle les plus hautes autorités étatiques sur le calvaire des habitants de Saut-d’Eau.
Au moins 11 personnes sont mortes et 14 autres blessées lors de la première attaque du vendredi 22 septembre dernier.
12 pays ont déjà annoncé leur participation à la force multinationale devant être déployée en Haïti, a indiqué le premier ministre Ariel Henry, soulignant que le Président du Kenya, William Ruto l’a assuré que les policiers et militaires kényans sont prêts et n’attendent que le feu vert du Conseil de sécurité.
Les États-Unis et le Kenya ont signé le 25 septembre 2023, à Nairobi un accord de défense qui permettra au pays d’Afrique de l’Est d’obtenir des ressources et un soutien pour diriger la mission multinationale destinée à combattre les gangs armés en Haïti.
L’homme d’affaire Carl Braun exprime sa stupéfaction et son indignation à la suite des sanctions adoptées contre lui par le gouvernement canadien, affirmant n’avoir jamais participé à des actes de corruption. Le responsable de la UNIBANK nie également toute relation directe ou indirecte avec les gangs armés qui terrorisent la population.
De retour au pays hier, après sa participation à la 78e assemblée générale des Nations Unies, le premier ministre Ariel Henry a réitéré le droit souverain d’Haïti d’utiliser l’eau de la rivière massacre à des fins agricoles comme le fait la République dominicaine. Il prévient les autorités voisines que ni la force, ni le déploiement de l’armée à la frontière, ni l’intimidation ne résoudront ce conflit entre les deux pays.
Les jésuites frontaliers de Ouanaminthe et de Dajabón prônent le dialogue diplomatique et, en cas d’échec, l’arbitrage international au regard du Traité de 1929, pour régler ce différend et éviter la dangereuse piste de la confrontation entre les deux peuples.