Le Barreau de Port-au-Prince, qui dénonce une action manu militari, se montre extrêmement préoccupé par cette situation, où “les droits fondamentaux d’un avocat, de surcroît Secrétaire du Conseil de l’Ordre, sont ouvertement bafoués, jetant ainsi l’opprobre sur toute la corporation.”
Le conseil s’interroge perplexe sur la célérité avec laquelle les autorités policières “ont conduit une quelconque investigation jusqu’à l’arrestation de Me Robinson Pierre Louis alors que l’enquête sur l’assassinat du Bâtonnier Monferrier Dorval continue à stagner dans les tiroirs de la justice”
Sans se prononcer sur les fondements du dossier, le Conseil de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince demande que Me Robinson Pierre Louis soit libéré sans délai et que les autorités de poursuite se conforment aux conventions, lois et règlements garantissant le libre exercice de la profession d’avocats.