L’association des militaires d’Haiti a mis en garde le gouvernement contre « un affrontement sanglant entre la Brigade de surveillance des aires protégées, la PNH, les FADH, les gangs et de possibles mercenaires et a demandé au premier ministre Ariel Henry de passer des instructions pour que la BSAP soit transférée sans délai sous le commandement des Forces armées d’Haïti dans un message rendu public la veille.
« Les agents de la BSAP ont été assassinés pour avoir choisi d’accompagner une population en difficulté et qui a gagné les rues pour défendre ses droits », a déclaré Jeantel Joseph, l’ancien Directeur général de l’Agence nationale des aires protégées (ANAP) et dirigeant de la formation politique dénommée “Réveil national”.
Dans un communiqué publié le 29 janvier 2024, le gouvernement a interdit aux membres de la BSAP de circuler dans les villes avec des armes à feu. Des agents de la BSAP lourdement armés défilent depuis plusieurs jours dans les manifestations pour exiger le départ du premier ministre Ariel Henry.
Le Parquet de Port-au-Prince a également interdit le port des armes dans les rassemblements sur la voie publique, dans une note en date du 6 février 2024.
. « Tout citoyen surpris avec une arme sur la voie publique lors des rassemblements sera traqué par la police et traduit devant les tribunaux dans le cadre d’un procès équitable. Il est de même pour ceux qui optent pour la violence en s’attaquant délibérément aux vies et aux biens », a indiqué le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince Edler Guillaume.