“Nous sommes là pour nous entendre entre compatriotes qui ont à cœur l’intérêt national, sur les prochaines étapes dans la marche vers la reconstruction de notre démocratie. Nous sommes entre nous, avec nos frères de la CARICOM, nous pouvons sereinement nous dire certaines vérités en face, sans nous fâcher pour autant ».
« Tout le monde sait qu’aucune solution durable pour Haïti ne saurait venir de l’étranger, ni être imposée par d’autres, qu’ils soient de la CARICOM ou d’ailleurs. Il incombe à nous haïtiennes et haïtiens de trouver entre nous, par nos propres moyens, ce projet national commun susceptible de nous unir pour une renaissance de cette nation », a poursuivi Ariel Henry..
Il est plus que temps d’engager, le processus qui doit nous conduire vers des élections libres, démocratiques et inclusives. Certains me prêtent à tort une volonté de perdurer au pouvoir. Si les démarches entreprises par le gouvernement avaient abouti, si tout le monde avait apporté sa pierre à l’édifice, nous aurions dû être actuellement en période électorale, parce que nous aurions eu le temps de revoir notre constitution et de mettre un Conseil Électoral Provisoire en place, estime Ariel Henry.
Le premier ministre a promis de respecter ses engagements de procéder au remaniement ministériel, à des réformes dans l’administration publique, à des changements au niveau des collectivités, à la mise en place du CEP… en tendant une main fraternelle à tous. Il prend le soin de préciser que “tout le monde ne pourra pas avoir un portefeuille ministériel”.
Une trentaine d’acteurs haïtiens, des représentants de partis politiques, de la société civile et du secteur privé des affaires participent à la réunion de la Jamaïque sous le parapluie de la CARICOM. “Cette réunion permettra le dialogue nécessaire pour élaborer une feuille de route vers une solution dirigée par les Haïtiens” selon la secrétaire générale de la CARICOM, Dr Carla Barnett.