L’ancien député Gary Bodeau dénonce les sanctions adoptées contre lui par le Canada et rejette tout implication dans le financement et la prolifération de gangs et d’autres groupes violents en Haïti ainsi que dans des violations des droits de l’homme.
« Tout au long de ma carrière politique et professionnelle, je n’ai jamais participé à aucune des activités dont on m’accuse. Je mets quiconque en défit d’attester le contraire », s’est défendu l’ex-président de la chambre des députés, qui dit avoir toujours soutenu les efforts des groupes non-violents en Haïti qui s’efforcent de construire un avenir meilleur.
Ce que fait le gouvernement canadien, c’est me cibler et me soumettre à la persécution politique. Aussi, cette action sans fondement a-t-elle été conçue pour me priver de ma crédibilité et empêcher mon ascension continue au niveau de la sphère de la gouvernance démocratique d’Haïti, écrit Gary Bodeau dans une note de protestation. Selon lui, le gouvernement du Canada fait des allégations pour lesquelles il n’y a absolument aucune preuve.
L’ex-député de Delmas a indiqué qu’ « à aucun moment de sa vie, il n’a participé à des activités liées à des gangs, à des violations des droits de la personne, au trafic d’armes ou à toute autre trafic illite en Haïti ou ailleurs dans le monde. ». Il a dit également n’avoir jamais pris part à aucune activité qui pourrait conduire à la déstabilisation de mon pays et nuire à la sécurité de mes compatriotes.
L’ancien président de la chambre basse affirme qu’il prendra toutes les mesures légales nécessaires pour, laver son NOM et regagner la confiance du public.
« Je suis certain que la vérité m’acquittera et qu’elle éclairera notre chemin vers la liberté », conclut Gary Bodeau