Alors qu’elle participait le jeudi 29 Octobre 2022 à une séance d’audition de la commission des affaires étrangères du congrès sur la crise haïtienne, l’ancienne ambassadrice américaine à Port-au-Prince, Pamela Ann White, a réaffirmé qu’il faut des militaires étrangers sur le terrain pour aider à sortir Haïti de la situation actuelle, indiquant une fois de plus que la diplomatie normale ne donnera pas de résultats.
« Comme le savent tous ceux qui se soucient du peuple haïtien, Haïti est un État en faillite. Il n’y a pas de gouvernement légitime, pas de système judiciaire, pas de parlement, et une force de police incapable d’arrêter les gangs qui règnent désormais sur 60% de la capitale. Il n’y a aucune chance de planifier des élections dans le cadre de la crise sécuritaire actuelle », a déclaré la diplomate qui a décrit devant les congressmen la situation catastrophique qui prévaut en Haïti.
Pour Pamela White, les acteurs internationaux ont raison de répéter sans cesse que le renforcement de la sécurité, la croissance du secteur privé, l’amélioration de l’éducation et des services de santé sont nécessaires. Mais, ils doivent admettre que ce dont on a besoin maintenant, ce n’est pas d’un plan quinquennal compliqué pour résoudre tous les défis d’Haïti, mais de bottes sur le terrain dès maintenant. Elle prévient que « Si l’administration Biden ne parvient pas à trouver un moyen de sécuriser les rues et de fournir au minimum une aide humanitaire, 1,3 million d’Haïtiens risquent de mourir de faim ».
« Chacun a une vision différente de l’arrangement politique qui Alors qu’elle participait le jeudi 29 Octobre 2022 à une séance d’audition de la commission des affaires étrangères du congrès sur la crise haïtienne, l’ancienne ambassadrice américaine à Port-au-Prince, Pamela Ann White, a réaffirmé qu’il faut des militaires étrangers sur le terrain pour aider à sortir Haïti de la situation actuelle, indiquant une fois de plus que la diplomatie normale ne donnera pas de résultats.
« Comme le savent tous ceux qui se soucient du peuple haïtien, Haïti est un État en faillite. Il n’y a pas de gouvernement légitime, pas de système judiciaire, pas de parlement, et une force de police incapable d’arrêter les gangs qui règnent désormais sur 60% de la capitale. Il n’y a aucune chance de planifier des élections dans le cadre de la crise sécuritaire actuelle », a déclaré la diplomate qui a décrit devant les congressmen la situation catastrophique qui prévaut en Haïti.
Pour Pamela White, les acteurs internationaux ont raison de répéter sans cesse que le renforcement de la sécurité, la croissance du secteur privé, l’amélioration de l’éducation et des services de santé sont nécessaires. Mais, ils doivent admettre que ce dont on a besoin maintenant, ce n’est pas d’un plan quinquennal compliqué pour résoudre tous les défis d’Haïti, mais de bottes sur le terrain dès maintenant. Elle prévient que « Si l’administration Biden ne parvient pas à trouver un moyen de sécuriser les rues et de fournir au minimum une aide humanitaire, 1,3 million d’Haïtiens risquent de mourir de faim ».
« Chacun a une vision différente de l’arrangement politique qui conviendrait le mieux à Haïti à l’heure actuelle. Si nous voulons vraiment que les Haïtiens eux-mêmes déterminent les dirigeants, demandons-leur leur avis. Une sorte de référendum permettant aux gens de voter pour quatre scénarios possibles pour l’avenir pourrait être réalisé rapidement sans beaucoup d’argent », a indiqué la diplomate qui opte pour un nouveau gouvernement de transition avec un mandat d’une durée de deux ans.
L’ex-ambassadrice Pamela White a déclaré que « Chaque jour qui passe sans une décision ferme sur la façon de soutenir Haïti signifie plus de cadavres, plus d’enfants affamés, moins de chances d’organiser des élections et un effondrement complet de la société civile ».
le mieux à Haïti à l’heure actuelle. Si nous voulons vraiment que les Haïtiens eux-mêmes déterminent les dirigeants, demandons-leur leur avis. Une sorte de référendum permettant aux gens de voter pour quatre scénarios possibles pour l’avenir pourrait être réalisé rapidement sans beaucoup d’argent », a indiqué la diplomate qui opte pour un nouveau gouvernement de transition avec un mandat d’une durée de deux ans.
L’ex-ambassadrice Pamela White a déclaré que « Chaque jour qui passe sans une décision ferme sur la façon de soutenir Haïti signifie plus de cadavres, plus d’enfants affamés, moins de chances d’organiser des élections et un effondrement complet de la société civile ».