Lors de cette intervention musclée et disproportionnée d’autres journalistes ont été blessés parmi eux Sony Laurore (travaillant pour une agence en ligne) et Yves Moise de RCH 2000.
L’ANMH élève ses plus énergiques protestations et condamne sans appel la brutalité policière et l’attitude des responsables qui tolèrent de tels agissements. « Dans les annales de la répression policière en Haïti, il n’y a pas beaucoup de gouvernement qui ont dans leur palmarès des décès de journalistes ».
L’Association Nationale des Médias Haïtiens enjoint les autorités d’ordonner la mise en branle d’enquêtes pour faire toute la lumière sur les incidents malheureux et mortels de ce mercredi 23 février 2022 et de s’assurer que les investigations iront jusqu’à ce que la vérité soit faite.
L’ANMH dit s’attendre à ce que le gouvernement prenne l’engagement public et ferme de ne pas ordonner de telles violences contre les journalistes qui ont le devoir de couvrir toutes les manifestations ni contre la population en générale qui a le droit de revendiquer pour défendre ses intérêts.
Dans ce communiqué en date du 24 février 2022, paraphé par son président Jacques Sampeur, l’Association Nationale des Médias Haïtiens présente ses condoléances aux parents du journaliste Lazarre Maxilien et réaffirme sa solidarité à toute la corporation des journalistes de tous les médias.