“Ce sont des gens qui souvent ne vivent même pas en Haïti, qui ont des manoirs à l’étranger et qui paient pour que les gens descendent dans la rue », a indiqué Gonzalez, ajoutant que ce n’était pas la première fois que ces gens utilisaient leur argent pour s’opposer aux efforts du gouvernement haïtien visant à supprimer les subventions. Décision qui longtemps a été soutenue par le FMI et les Etats-Unis.
Juan Gonzalez n’a pas cité de nom et n’ a donné aucune indication sur ce que fait l’administration Biden contre ceux qui sont derrière les récents troubles observés en Haïti alors que l’absence de sanctions américaines contre les individus corrompus en Haïti est critiquée tant par les Haïtiens et que par d’autres membres de la communauté internationale.
En réponse aux troubles et à la paralysie politique en cours en Haïti, Gonzalez a déclaré que les États-Unis se sont abstenus de mettre “le doigt sur la balance” et se sont plutôt concentrés sur la promotion d’un dialogue plus large entre les acteurs politiques et le gouvernement intérimaire dirigé par Ariel Henry. Il a indiqué qu’il n’y a pas de solution miracle pour Haïti, et qu’à l’heure actuelle, l’administration Biden se concentre davantage sur la contribution au dialogue et au renforcement de la PNH pour que l’aide puisse atteindre la population haïtienne.