Le Collectif des partis politiques du 30 janvier réunissant Mopod, Unir, PHTK, Lapeh, OPL, Pitit Desalin et GREH est disposé à participer à ce nouveau round de discussions mais rejette le projet de cadre transitionnel soumis par les émissaires.
« Cette proposition ne vise qu’à maintenir le premier ministre Ariel Henry et son gouvernement au pouvoir alors qu’ils n’ont donné aucun résultat satisfaisant après presque deux ans et demi », a déploré le président du PHTK, Liné Balthazar. Il estime que le projet d’accord du GPE ne reflète en rien la déclaration de Kingston, réitérant la position de ces pairs selon laquelle le choix du Premier ministre doit découler des négociations.
De l’avis du président de la force Louverturienne Réformiste, Emmanuel Ménard, le document des émissaires de la CARICOM haïtiens peut bien servir de document cadre de négociations. Il appelle les acteurs haïtiens qui participeront à ces nouvelles discussions à privilégier les intérêts supérieurs de la nation afin de trouver finalement une entente pour résoudre la crise.
Le groupe de concertation politique pour un compromis historique, allié du pouvoir en place, souhaite qu’une entente soit finalement trouvée entre les protagonistes au terme des nouveaux pourparlers sous les auspices des émissaires de la CARICOM.
Le porte-parole du groupe de concertation, Abel Descollines, encourage les acteurs à œuvrer en ce sens demandant particulièrement au premier ministre Ariel Henry de faire œuvre qui vaille afin d’arriver à un dénouement de la crise politique.
Le Regroupement politique « Réveil national pour la souveraineté d’Haïti » se montre très sceptique concernant les démarches de la CARICOM. Son coordonnateur général, Jeantel Joseph qui dit croire qu’une solution réelle à la crise ne peut venir que des acteurs haïtiens, suggère néanmoins, aux éminentes personnalités de l’organisation caribéenne de rencontrer tous les secteurs de la vie nationale en vue d’arriver à une solution viable à la crise.
