Haïti-Crise : La CCIO exprime ses préoccupations fait des recommandations au gouvernement  

La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ouest se déclare préoccupée par la tournure prise par les évènements ces derniers jours et dit comprendre l’appel au secours de la population alors que les prix des produits de première nécessité ne font qu’augmenter quotidiennement. 

« La dégradation de la situation qui s’annonce est plus qu’alarmante; les gangs ayant pris le contrôle de certains points stratégiques empêchent la livraison du carburant et de la nourriture, l’accès aux hôpitaux et entrave toutes communications sur l’étendue du territoire »,  déplore la CCIO dans une note datée du 24 septembre 2022. 

L’association de chefs d’entreprises dit comprendre la décision d’éliminer la subvention du carburant pour assainir les finances publiques et pense qu’il est important de mettre en place des programmes sociaux et des mesures d’accompagnement pour améliorer les conditions de vie des plus vulnérables. 

Face à cette situation, la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ouest juge inévitable une augmentation du salaire minimum, accompagnée d’une révision du seuil d’abattement de l’IRI et encourage donc le Gouvernement à agir en conséquence de concert avec le Conseil Supérieur des Salaires. 

La CCIO exige par ailleurs le  Premier Ministre Ariel et les  acteurs de la communauté internationale qui ont affirmé que les récent troubles civils en Haïti ont été financés des gens du secteur économique et de la classe politique de prendre les dispositions qui s’imposent contre ces derniers.  Elle souligne que « ces accusations sans actions mettent en danger le secteur privé en entier ».

La chambre de commerce et d’industrie de l’Ouest fait aussi remarquer que ces troubles civils ont engendré des cours financiers importants et imprévus pour les acteurs du secteur privé. Elle demande ainsi aux « institutions publiques telles que la Banque de la République d’Haïti, I‘Administration générale des Douanes, le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère du Commerce et de l’Industrie d’assumer leurs responsabilités afin de supporter les entreprises du secteur privé victimes de cette faillite. 

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