Le projet de résolution, rédigé par les États-Unis de concert avec l’Equateur, indique que la mission serait déployée pour un an et réexaminée neuf mois plus tard. Le coût de l’opération temporaire serait supporté par les contributions volontaires des pays membres de l’ONU.
Le projet de résolution indique également que les règles d’engagement – les directives sur comment et quand recourir à la force – doivent être élaborées en consultation avec Haïti, les dirigeants de la mission et les pays contribuant à la force.
Des sources diplomatiques citées par le quotidien américain Miami Herald ont déclaré qu’il y avait de grands espoirs que la résolution soit adoptée.
Washington a déclaré qu’une douzaine de pays sont prêts à déployer des policiers ou des militaires en Haïti et n’attendaient que la bénédiction du Conseil de sécurité. Les Bahamas, la Jamaïque, Antigua-et-Barbuda, l’Italie, l’Espagne, la Mongolie, le Sénégal, le Belize, le Suriname, le Guatemala et le Pérou.
Dans une interview accordée à la BBC, le ministre kenyan des Affaires étrangères, Alfred Mutua, a déclaré que si la résolution était adoptée, son pays serait sur le terrain en Haïti d’ici au 1er janvier 2024.