Le Paris-Saint-Germain et l’Inter Milan ont su déjouer les pronostics de début de saison en atteignant la finale de la plus prestigieuse des compétitions au niveau des clubs. Au mythique Allianz Arena de Munich le 31 mai, les Italiens viseront une quatrième couronne tandis que les Parisiens tenteront de soulever pour la première fois de leur histoire la Coupe aux grandes oreilles.
2 parcours différents et inspirants
Le Psg a fait le dos rond au premier tour, frôlant une élimination précoce et devant se passer par les barrages pour rallier les huitièmes de finale. Alors que l’Inter a fini à une honorable place dans le top 8, validant fièrement un strapontin direct pour les huitièmes de finale.
Paris s’est défait par la suite en phase à élimination directe respectivement de Brest, Liverpool, Aston Villa puis Arsenal. Feyenoord. Bayern Munich et FC Barcelone ont été dans le tableau de chasse de l’Inter.
Les Parisiens ont survolé les demi-finales, l’Inter miraculé
L’écurie parisienne n’a jamais tremblé en 180 minutes face à un adversaire (Arsenal) qui venait pourtant de sortir le roi de la compétition (Real Madrid). Les nuits du manager des Gunners Mikel Arteta seront longtemps hantées par ce ticket aller-retour infligé par son homologue ibérique des Parisiens Luis Enrique.
En effet, après une victoire probante à Londres (1-0) au premier round, le Psg a confirmé devant son bouillant public avec ses princes au Parc (2-1) ce mercredi au retour.
Le champion d’Europe espagnol Fabian Ruiz, d’une demi-volée superbe, a montré la voie à ses partenaires, (27e). Achraf Hakimi s’est chargé de faire le break (72e) à la suite d’un service d’Ousmane Dembélé, le héros de la première manche. Il a ainsi rendu anecdotique le pénalty raté par Vitinha quelque minutes plus tôt. La réduction du score de Bukayo Saka (76e) n’a pas eu l’effet escompté pour Arsenal. Le mur italien Gianluigi Donnarumma, qui a déjà rassuré les Parisiens en début de partie, n’a donc cédé qu’une fois, anihilant les velléités offensives anglaises par la suite.
Au coup de sifflet final, le Parc a exulté. Le Psg disputera la deuxième finale de son histoire en C1 à Munich, l’antre du club qui l’avait privé du graal il y a 5 ans à Lisbonne (0-1).
L’Inter est passé par tous les états contre Barcelone
L’histoire retiendra que l’Inter Milan a éliminé le FC Barcelone en demi-finale de Ligue des champions au terme d’une double confrontation riche en rebondissement, en suspens et en émotion, (4-3 mardi après prolongation au retour, 3-3 à l’aller). Les tifosis du stade Giuseppe-Meazza en ont eu pour leur argent même s’ils ont failli repartir déçus.
Les interristes croyaient avoir fait le plus dur en rentrant aux vestiaires avec une avance confortable de deux buts, signés Lautaro Martinez (21e) et Hakan Çalhanoglu sur pénalty (45e+1). Mais ils ont été vite rejoints au score après la pause sur des réalisations d’Eric Garcia (54e) et Dani Olmo (60e). Ils ont été renversés à trois minutes de la fin du temps réglementaire par un but de l’inoxydable Raphinha (87e). Cependant, ils ont trouvé les ressources pour arracher l’égalité parfaite grâce à l’opportunisme de leur vieux briscard de 37 ans, Francesco Acerbi, dans le temps aditionnel (90e+3). La délivrance est survenue à la fin de la prolongation quand le supersub Davide Frattesi trompe le gardien barcelonais (99e).
Le club nerrazuro s’en est donc sorti grâce à sa ténacité et l’efficacité de ses joueurs devant le but mais aussi grâce aux prouesses de son dernier rempart suisse Yann Sommer, qui a réalisé plusieurs parades décisves.
L’équipe de Simone Inzaghi récidive donc en rejoignant la finale de la Ligue des champions comme c’était le cas en 2023 face à Manchester City. Avec l’espérance cette fois de changer le scénario, (défaite 0-1).
