Des mesures conservatoires ont été prises contre ces policiers dont les badges et armes de services ont été retirés alors que le chef du Parquet a indiqué qu’ils n’avaient pas participé à l’opération au cours de laquelle le présumé bandit a été exécuté.
Le responsable du service départemental de la police judiciaire des Nippes devrait acheminer son rapport sous peu aux autorités policières à la capitale.
Nippes, un cimetière pour les bandits
Dans une entrevue accordée à Radio Flamax le vendredi 3 juin, le commissaire Muscadin a assumé avoir tué « Zo pwason ». Ils doivent savoir qu’ils ne sont pas les seuls à pouvoir tuer, a martelé le chef de la poursuite. Il révèle que « Zo pwason » l’avait appelé pour lui annoncer sa présence dans le département des Nippes dans le but de venger le dénommé « Federal », un autre bandit éliminé par le chef du Parquet. Le commissaire du gouvernement entendait ainsi envoyer un message aux malfrats qui pensent pouvoir s’installer dans le département des Nippes. Jean Ernst Muscadin dit vouloir faire des Nippes, « un cimetière pour les bandits ».
Le commissaire du gouvernement s’est gardé de commenter la rumeur laissant croire qu’il est convoqué ce lundi matin au Ministère de la Justice. Il a déploré cependant la circulation de la nouvelle sur les réseaux sociaux avant qu’il ne soit informé.
LA FJKL réclame la révocation du Commissaire Jean Ernst Muscadin
D’autre part, la Fondasyon Je Klere a adressé une correspondance au ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Me Berto Dorcé, lui demandant de révoquer le commissaire du gouvernement Jean-Ernst Muscadin, condamnant l’exécution extrajudiciaire de « Zo Pwasom » par le chef du Parquet.
La FJKL réclame également le dédommagement des parents de la victime et des poursuites judiciaires dans cette affaire. Cette démarche de la Fondation Je Klere lui a valu de vives critiques sur les réseaux sociaux.