La demande d’extradition a été déposée le 24 mars 2022 devant le tribunal de la paroisse de Kingston et St Andrew, par le directeur adjoint principal des poursuites, Jeremy Taylor. Il a indiqué qu’un mandat d’arrêt provisoire a été émis le 22 mars contre John Joël Joseph en vertu du traité d’extradition entre les États-Unis et la Jamaïque, rapporte le journal Jamaica Observer.
En vertu de ce traité, les États-Unis disposent de 60 jours pour fournir des preuves de l’implication de John Joël Joseph dans le crime. Le directeur adjoint principal des poursuites a précisé devant le tribunal que seul l’ancien sénateur doit être extradé.
Avant de signer le consentement écrit, John Joël Joseph a exprimé ses inquiétudes sur le fait qu’il doit être extradé en laissant derrière lui sa famille. Cependant, par l’intermédiaire d’un interprète, il lui a été expliqué qu’il ne serait pas immédiatement envoyé aux États-Unis.
John Joël Joseph, son épouse et ses deux enfants, ont été arrêtés le 20 janvier 2021 à la Jamaïque. Ils ont depuis demandé l’asile en Jamaïque par l’intermédiaire de l’Agence des passeports, de l’immigration et de la citoyenneté (PICA), et attend une réponse du bureau du secrétaire permanent du ministère de la Sécurité nationale.