Quelques jours après le déport du juge Mathieu Chanlatte de l’enquête sur l’assassinat du Président Jovenel Moïse, l’Office de la Protection du Citoyen, s’est dit inquiet et vivement préoccupé.
L’OPC dit ‘’noter que le Juge Chanlatte s’est déporté, suite à la montée d’une campagne de dénigrement ponctuée d’invectives, orchestrée contre sa personne par des individus se faisant passer, malheureusement, pour des “défenseurs de droits humains”.
L’organisme indépendant de promotion et de protection des Droits Humains qualifie aussi de suspect le comportement du Premier Ministre provisoire, Dr Ariel Henry, dans ce dossier, qui, selon l’OPC, a fait <<des déclarations publiques jugées malsaines et inappropriées faisant croire que « des individus arrêtés par la Police n’ont pas la capacité de commettre un tel crime. >>
Pour l’OPC, avec le déport du juge Mathieu Chanlatte, ”les partisans de l’impunité, de la violence et du chaos n’ont qu’une victoire à la Pyrrhus” car “la défaite du Droit est toujours éphémère”.
L’OPC a réaffirmé sa position en faveur de la ‘’création d’une Commission spéciale par les Nations Unies devant assister les autorités judiciaires sur l’enquête relative à l’assassinat du Président Jovenel Moise aux fins d’identifier et de poursuivre les commanditaires, les auteurs intellectuels et matériels de ce crime révoltant.