Actualité à la une du 4 janvier 2025 : 75 officiers du Guatémala et 8 officiers du Salvador sont arrivés le vendredi 3 janvier 2025 à Port-au-Prince à bord d’un avion militaire américain dans l’objectif de renforcer la mission multinationale d’appui à la sécurité.
Ils ont été accueillis à l’aéroport international Toussaint Louverture par le président du CPT Leslie Voltaire, le premier Ministre Alix Didier Fils Aimé, le directeur général de la police Rameau Normil, le commandant de la force, Godfrey Otunge, le commandant adjoint, le colonel Kevron Henry, de la Force de défense jamaïcaine, et l’ambassadeur américain Dennis Hankins.
En prévision de l’arrivée de troupes supplémentaires sur le terrain, l’administration Biden a effectué au moins 22 vols vers Haïti au cours du mois de décembre 2024 avec des équipements indispensables à la police nationale et à la mission multinationale, notamment des véhicules blindés, rapporte le Miami Herald.
Un présumé chef de gang haitien, Enel Gourin, a été arrêté hier, par la police dominicaine. Il a été remis peu de temps après son arrestation aux agents de la police frontalière haïtienne à Ouanaminthe.
Le Groupe de Travail sur la Constitution a remis le 3 janvier, son rapport final au Secrétariat technique du comité de pilotage de la conférence nationale. Le GTC, coordonné par l’ancien député Jerry Tardieu, se félicite d’avoir pu, en dépit des obstacles, consulter de nombreux secteurs organisés du pays.
Le Groupe de travail invite le comité de pilotage à explorer les moyens, de compléter au besoin le travail du GTC en organisant des assises départementales inclusives et d’évaluer la volonté exprimée par une majorité d’acteurs en faveur d’une Assemblée Constituante avant le vote référendaire.
Le parti les Engagés pour le développement exprime de sérieuses réserves quant à la légitimité du processus en cours relatif à la réforme constitutionnelle. Dans une correspondance adressée au coordonnateur du Groupe de travail sur la constitution, EDE estime que le pouvoir de transition, dirigé par un Conseil Présidentiel de Transition décrié, impopulaire et contesté, n’a ni la crédibilité ni la légitimité pour engager le pays dans une réforme constitutionnelle aussi cruciale.
L’ancien sénateur Jean Charles Moïse, dont le parti « Pitit Desalin » est représenté au Conseil présidentiel de transition, accorde deux semaines au CPT pour prendre des dispositions en vue d’adresser les problèmes urgents de la population, notamment l’insécurité. Il menace d’enclencher une vaste mobilisation pour renverser le CPT et le faire remplacer par un juge de la cour de cassation.
La bataille pour le contrôle des prochaines élections pourrait faire imploser le Conseil présidentiel de transition selon Le Dr Guibert Barthélémy.