La police a découvert une cachette d’armes automatiques ce mardi lors d’une opération à Carrefour Feuilles qui a mobilisé des agents de plusieurs unités spécialisées.
Cette opération est intervenue au lendemain de la mort du puissant chef de gang de Savane Pistache, Jean Sony alias « Ti je » lors des affrontements avec les forces de l’ordre à Delmas 83.
Le gouvernement se félicite de la neutralisation de « Tijé ». Les secrétaires d’Etat à la Sécurité Publique et à la Communication, Léon Ronsard St-Cyr et Eddy Jackson Alexis assurent que les bandits seront mis hors d’état de nuire.
Contrairement aux rumeurs, le chef de gang le plus recherché du pays Arnel Joseph n’a pas été blessé par balle, mais dans un accident de la circulation, lundi après-midi, alors qu’il apprenait à conduire une moto.
Arnel est blessé légèrement à la jambe, Cependant l’un de ses soldats est mort, dimanche, dans un autre accident de la route.
Alors que le Sénateur Jean Renel Sénatus avait annoncé que les noms des contacts téléphoniques d’Arnel Joseph allaient être rendus publics ce mardi, la commission Justice et Sécurité du Sénat n’a communiqué que deux nouveaux noms.
Il s’agit de l’ex-premier ministre Jean Henry Céant qui a échangé au téléphone à deux reprises avec le chef de gang et du policier, Vladimir Jean-Louis, un des membres de la sécurité rapprochée de l’ex-président Michel Martelly et qui a eu 28 conversations téléphoniques avec Arnel Joseph de Janvier à Mars.
L’ultime audience dans le dossier de Clifford Brandt et consorts a eu lieu, ce mardi, au tribunal criminel des Gonaïves. Le Juge de Siège, Denis Pierre Michel a ordonné le dépôt des pièces et devra rendre son verdict sous peu.
Le ministre démissionnaire de la justice, Jean Roody Aly a procédé à la nomination de Me Patrick Rameau Metellus au poste de président de la cour d’appel de Port-au-Prince et de l’ex-commissaire du gouvernement de la capitale, Me Clamé Ocnam Daméus comme juge à la Cour d’Appel des Gonaïves.
Des nominations dénoncées par le Directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, estimant que le nouveau président de la Cour d’appel de Port-au-Prince est acquis à la cause du pouvoir en place.