L’association nationale des magistrats haïtiens (ANAMAH) écrit au Premier ministre Ariel Henry de proroger de deux ans au moins le délai d’implémentation du nouveau code pénal haïtien ou, dans le meilleur des cas, le rétracter tout simplement.
Dans cette correspondance, l’ANAMAH se dit « alarmée par les errements excessifs de ce document et des graves conséquences qu’il pourrait augurer dans les Cours et Tribunaux, les centres carcéraux et dans les familles en général ». L’association nationale des magistrats haïtiens met l’accent sur la nécessité que le corps social puisse appréhender les véritables enjeux de certaines innovations quant à son vécu au quotidien.
Publié par décret le 24 juin 2020 par le président assassiné Jovenel Moïse, le nouveau code pénal devrait entrer en vigueur en juin prochain. Le texte a suscité de sérieuses controverses au sein de la société.